Pré National | 13ème journée | Roquettes 98 - 72 CSB
La soirée du CSB débutait bien mal, après 2h30 de bus le CSB débarquait à 19h30 dans la salle de Roquettes pour voir qu’un match venait de débuter. Après quelques négociations, un terrain d’entente est trouvé, les joueurs des 2 équipes iront s’échauffer dans la deuxième salle du BCR (attenante à la première). Oui je sais, la question "mais pourquoi ne pas avoir fait jouer le match de l’équipe 2 dans l’autre salle ?" a bien été posée mais personne n’y a répondu.
Le match débute donc avec quelques minutes de retard, et comme à l’accoutumée le CSB démarre le match à la fin du premier quart. Problème, Roquettes ne nous a pas attendu et l’écart est déjà creusé. Cependant en durcissant sa défense le CSB prouve qu’un retour dans le match n’est pas impossible mais c’est bien Roquettes qui mène à la mi-temps 42-31.
La seconde période ne sera que la pâle copie de la première, trop inconstant en attaque (malgré les efforts de Bruno, Jule et Pat) comme en défense, le CSB enchaîne passages à vide et domination, les gersois profitant surtout de la sortie des "gros" (mais surtout grands) du BCR. La fin de match voit une nouvelle fois le CSB craquer laissant Roquettes prendre 23 points d’avance 95-72. Il ne reste alors qu’une seconde à jouer et nous allons vivre ce que Patrick Montel n’hésiterait pas à appeler "un grand moment de basket" : le coach de Roquettes prend alors un temps-mort pour organiser son attaque, le système tant de fois répété à l’entraînement va pouvoir être mis en place pour sceller le sort d’un match, ça doit être ça le génie. La remise en jeu est effectuée par l’ailier, la défense est déboussolée, désarçonnée par les feintes de démarquages des locaux (geste technique consistant à faire semblant d’avoir toutes les peines du monde à se démarquer), comme prévu le ballon parvient à l’intérieur qui d’un shoot (moitié shoot moitié bras roulé en fait) à 7 mètres fait mouche. La salle exulte, le stratagème était parfait, la victoire des locaux n’en est que plus belle… sauf pour les barcelonnais qui terminent les matchs allers 11èmes.
La prise de conscience des joueurs est réelle, tous savent que c’est par de gros efforts personnels et collectifs que le club sortira de ce mauvais pas.